Le Dr Michel Odent et la matrescence
A la suite de sa carrière de chirurgien, Michel Odent se tourne vers l’obstétrique. Dans les années 50, il est un des précurseurs d’une mise au monde plus respectueuse pour les femmes et les enfants. Il dirige pendant de nombreuses années la maternité de Pithiviers où il propose des accouchements « comme à la maison » (naissance dans l’eau, positions physiologiques, lieu intime : pénombre, température élevée, …) et une bonne écoute du désir des femmes. Il est aussi l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur le sujet de la maternité.
De nos jours, il y a encore des progrès à faire sur l’accouchement
De plus en plus de femmes souhaitent choisir leur façon d’accoucher. Marie-Hélène Lahaye est féministe, auteure et juriste, dans son livre « l’accouchement, les femmes méritent mieux », où un de ses messages essentiels est la maltraitance des femmes qui existe parfois dans le milieu médical. Elle précise que la phrase qui revient le plus souvent est : « on m’a volé mon accouchement ».
Le désir des femmes n’est parfois pas respecté par facilité ou par croyances de certains soignants et cela peut même conduire à des violences obstétricales.
En outre, le choix d’une naissance à la maison est encore marginalisé et peu de sages-femmes ont le courage de le proposer (car il y a un manque de soutien des institutions et des assurances santé) alors que selon Marie-Hélène Lahaye, 36% d’entre elles souhaiteraient accoucher à domicile [5].
L’initiatrice du mouvement de la matrescence en France : Clémentine Sarlat
Clémentine Sarlat est une journaliste sportive, podcasteuse et professeure de yoga. En 2019, elle choisit de changer de vie et d’être épanouie en créant son podcast « la matrescence » et en enseignant le yoga pré et post natal.
Actuellement, elle intervient de façon ponctuelle à la télévision. Elle crée aussi le podcast spotlight en récoltant des témoignages de sportifs, le podcast immo tape dont le sujet est l’immobilier, et le podcast 36 chandelles by GMF pour la prévention dans le rugby.
En 2021, elle crée le hashtag (mot-dièse) la vérité derrière le sourire sur les réseaux sociaux lorsqu’elle se rend compte que derrière ses photos où l’on aurait pu penser que tout allait bien, elle était en réalité épuisée.