Certaines femmes souffrant de maladies cardiovasculaires s’interdisent tout rapport sexuel par crainte que cela nuise à leur condition cardiaque.
Comme le rappelle la Fédération Française de Cardiologie [5], il ne s’agit pas d’un marathon, « les bénéfices d’une activité sexuelle sont doubles, à la fois physiques et mentaux… [L’acte sexuel] est une véritable activité physique, considérée comme modérée, accessible et bénéfique… Si le risque [d’avoir un infarctus] existe, il est extrêmement faible ». Par précaution, il suffit de demander à son médecin et oser aborder le sujet avec lui. « Chez la patiente cardiaque ou vasculaire, ou présentant des facteurs de risque cardio-vasculaire, l’hygiène de vie est primordiale, pour l’état de santé général mais également pour une vie sexuelle épanouie ». Il est fondamental d’arrêter le tabac.
Le désir féminin, c’est aussi dans la tête
Selon une étude de l’Association Française d’Urologie, « la construction du désir sexuel féminin est multifactoriel… une femme « bien dans sa peau », sera bien dans son désir ».
La perte du désir est en effet souvent associée à des facteurs socio-professionnels et relationnels : conjoint à la retraite, enfants ayant quitté le nid familial, conjoint présentant également des troubles liés à son âge et doutant de ses performances.
Des traitements hormonaux existent pour réduire certains risques de survenue des symptômes précédemment cités, à condition d’être pris dès le début de la ménopause et prescrits au cas par cas [6-7]. Les chercheurs s’intéressent également au microbiote vaginal et à l’utilisation de probiotiques pour restaurer la flore.
Mais la création du désir peut également passer par une érotisation du corps pour se sentir de nouveau désirable et un travail sur l’aspect émotionnel. Les préliminaires étant essentiels pour donner le temps au corps de retrouver ses sensations. La solution réside aussi dans la communication avec son conjoint et l’invention d’une nouvelle relation.