Trouver un dermatologue : Quelles solutions pour 2020 ? Épisode 5

Photo d'un groupe qui gravit une montagne

Notre websérie en six épisodes se poursuit avec les solutions à court terme dans le cadre de la pénurie de rendez-vous en dermatologie.
Ces solutions sont en grande majorité une synthèse des propositions du cercle des experts ayant contribué à la rédaction du Livre Blanc de la Dermatologie [1].
Cet ouvrage est porté par la Société Française de Dermatologie et doit être considéré comme une publication de référence pour la Dermatologie française.
Nous avons retenu la plupart des recommandations du Livre Blanc car il est le reflet de la volonté de ses auteurs d’assurer une égalité d’accès aux soins en dermatologie à tous ceux qui en ont besoin.

Quelles sont les véritables causes de la pénurie de rendez-vous en dermatologie ?

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Trois facteurs qui coexistent et interagissent entre eux : le patient, la maladie cutanée et la profession !

Le patient par l’augmentation des demandes, la maladie cutanée par sa fréquence et sa chronicisation et la profession par une perte régulière des effectifs et une mauvaise répartition territoriale, sont les trois causes à l’origine du paradoxe de la dermatologie : de moins en moins de dermatologues en exercice pour une demande accrue de consultations et de soins.

Mais comment agir sur ces trois causes ?

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Le patient n’est pas responsable de l’augmentation des pathologies cutanées du grand âge (cancers cutanés, escarres, …) due au vieillissement de la population, à la chronicisation des maladies inflammatoires dont les traitements se sont améliorés ou encore de l’augmentation des demandes de dépistage des cancers cutanés suite aux campagnes de sensibilisation du grand public.

En revanche, certains patients insatisfaits de ne pouvoir consulter rapidement un dermatologue libéral vont s’adressent à l’hôpital pour des problèmes cutanés, qui auraient pu être pris en charge en ville par des dermatologues libéraux. Les consultations de dermatologie hospitalière voire pire, les services d’urgence des hôpitaux, ne doivent pas être encombrés par des demandes inadaptées. 

Il est donc urgent d’agir en priorité sur les patients

En les informant :

  1. favoriser la prévention des cancers cutanés auprès du grand public et la sensibilisation à l’auto-examen de la peau et à l’application de la règle ABCDE [2],https://dermato-info.fr/fr/les-conseils-dermato_tutos-peau/l%E2%80%99auto-examen-de-la-peau_la-m%C3%A9thode-ABCDE
  2. inciter les nouveaux patients en dermatologie à contacter les associations de patients en dermatologie selon leur maladie (psoriasis, etc.) (www.afvitiligo.comhttps://www.associationeczema.fr/https://www.francepsoriasis.org…),
  3. renforcer les actions de communication et de sensibilisation sur les maladies de peau entreprises par la Société Française de Dermatologie (www.dermato-info.fr),
  4. impliquer les Sociétés savantes (dont la SFD) dans la vigilance et la veille sur les informations dites médicales postées sur Internet à des fins de régulation (identifier les « fausses informations »).

En les formant :

  1. proposer des modules d’éducation thérapeutique en établissement hospitalier avec pour objectif de de faire du patient "un acteur de sa maladie dermatologique" à l’instar du programme Education thérapeutique pour psoriasis sévère et rhumatisme psoriasique ou du programme ÉduDerm ou encore du programme Education thérapeutique pour les patients adultes, enfants ou adolescents, atteints de dermatite atopique, psoriasis, dermatoses affichantes  [3][4][5] .

En les orientant :

  1. Le Dr Nathalie QUILES-TSIMARATOS rappelait lors de son interview que « les patients doivent re-rentrer dans le parcours de soins, c’est-à-dire aller chez leur médecin traitant. Les médecins généralistes sont en capacité de traiter 80% des maladies de la peau (zona, acné débutante...) ou d’assurer la plupart des consultations de dépistage [6].»  
  2. L’orientation passe aussi par le développement de véritables plateformes de rendez-vous avec adressage médical au sein desquelles les patients seraient sélectionnés par des infirmiers de pratique avancée ou par des personnels soignants formés. Ainsi, seuls les patients ayant réellement besoin d’être reçus et spécifiquement suivis par un dermatologue seraient orientés vers une consultation de dermatologie.
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