Afin de bloquer les cellules cancéreuses, la chimiothérapie s’attaque aux cellules tumorales, mais également les cellules du sang, des cheveux et des muqueuses. C’est ainsi que le phénomène d’alopécie intervient chez les patients en cours de traitement. Certains protocoles de chimiothérapie sont particulièrement agressifs pour les bulbes des cheveux : c’est le cas du protocole utilisé pour soigner le cancer du sein.
Le casque réfrigérant, qui s’apparente plus à un bonnet, est placé sur la tête de la patiente, quelques minutes avant le début de la perfusion, sur cheveux mouillés. Il est ensuite changé toutes les 20 à 30 minutes, pour conserver son efficacité et retiré 30 minutes après la fin de perfusion. Le casque contient un gel glacé, refroidi à -15 degrés.
Certains centres hospitaliers proposent également un casque électrique, relié à une machine et produisant une température froide constante.
Le froid diminue ainsi l’afflux sanguin dans le cuir chevelu en réduisant le diamètre des vaisseaux sanguins. En conséquence, les molécules de la chimiothérapie sont ralenties dans leur passage à la surface du crâne, et les bulbes des cheveux sont mieux préservés.
Le casque peut être utilisé pendant les premiers temps du traitement, pour prévenir et ralentir la chute des cheveux, mais également en seconde partie de traitement si le patient a déjà perdu ses cheveux. Le système de refroidissement permet en effet de préserver les bulbes du cheveu et favorise leur repousse.