Nous avons travaillé depuis le début avec la société Nanobiotix pour concevoir un essai clinique dans le cancer ORL. L’objectif de cette première étude était de déterminer le niveau de concentration de nanoparticules à délivrer, en fonction du volume tumoral déterminé par l’IRM : le premier palier de dose de nanoparticules atteignait d’abord 5 % du volume, puis nous le faisions grimper à 10 %, 15 %, et enfin 22 %.
Le second objectif était de déterminer si l’administration de ce produit de nanophysique conduisait à des toxicités inattendues. Enfin, il fallait évaluer son efficacité préliminaire, étudier les résultats au regard des résultats historiques car cet essai était sans comparateur. In fine, nous avons pu constater que nous pouvions administrer la concentration maximale que nous souhaitons, à savoir 22 %, et nous n’avons pas constaté de toxicité inattendue ni grave. Les résultats obtenus ont été encourageants. Il reste désormais à les confirmer sur une large population de patients. C’est l’objectif de la phase 3 du développement de ce traitement qui devrait démarrer très prochainement.