Des études antérieures indiquaient déjà que lors du sommeil, le cerveau des personnes présentant des troubles de l'humeur ou de dépression était perturbé.
Pour les gens atteints du trouble de stress post-traumatique, il semblerait qu’ils ne puissent plus profiter totalement de ce processus de « thérapie nocturne ».
Sans doute parce que les cicatrices psychologiques sont si profondes et peuvent être facilement déclenchées par des événements quotidiens, que l'expérience entière reste trop viscérale pour être dépouillée pendant le sommeil paradoxal.
Mais ces résultats offrent certaines pistes notamment dans la fonction émotive du Mouvement Oculaire Rapide (MOR, ou Rapid Eye Movement), qui prend habituellement jusqu'à 20% des heures de sommeil d’un homme en bonne santé.
Bien que les humains passent un tiers de leur vie à dormir, il n'y a pas de consensus scientifique sur la fonction du sommeil.
Cependant, le Pr Walker et son équipe de recherche ont débloqué plusieurs de ces mystères reliant le sommeil à l'apprentissage, la mémoire et la régulation de l'humeur.
Cette dernière étude montre l'importance de l'état de rêve. Pendant le sommeil paradoxal, les souvenirs sont réactivés, mis en perspective, reliés et intégrés.
Rêver de manière efficace est un moyen pour le cerveau de traiter des souvenirs douloureux et de prendre systématiquement du recul. Bien que le rêve ne puisse pas effacer nos traumatismes, il semble que le sommeil paradoxal a quelques sérieux avantages anti-stress.